Constat d’accident: Nos conseils pour bien le remplir

C’est la tuile ! l’accident ! Et qui dit accident, dit forcément constat. Le constat est le document de référence utilisé par les assureurs qui permettra de calculer les responsabilités respectives dans un sinistre-accident ainsi que les éventuelles réparations, franchises et remboursement. Alors un bon conseil: soyez attentif et concentré ! Deux qualités parfois difficiles à maintenir sous le stress de l’évenement. Monospaces.net vous aide à mieux vous y préparer en vous prodiguant ses conseils.Bien remplir un constat c’est loin d’être facile. Souvent car les circonstances ne s’y prêtent pas. Sous le coup de la panique, la peur voire l’énervement, on a tendance à aller au plus vite… dans l’espoir de « vite tourner la page »… Mais attention; tous les détails ont leur importance et Monospaces.net vous rappelle les conseils essentiels à ne pas oublier.

Le constat amiable est un document standardisé qui vous permet de constater par écrit toutes les informations relatives à un accident et à ses conséquences sur les voitures, les passagers voire la route. Une fois signé par les parties, ce document sert de preuve irréfutable actée comme validé par chacune des parties prenantes.
De facto, c’est la page 1 du constat qui est étudiées par les assureurs pour déterminer les responsabilités de chacun. C’est la partie la plus importante du constat et qu’il faut donc remplir avec le plus grand soin. Ne signez jamais un constat en pensant corriger plus tard les observations… Prenez tout votre temps et remplissez le constat avec soin.
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DATE, LIEU ET NATURE DE L’ACCIDENT
L’absence de la date et du lieu précis de l’accident retarderont la gestion du dossier de sinistre. En encore plus si l’autre partie crée un litige. Repèrez avec soin le lieu où vous vous situez et où a eu lieu l’accident. Soyez précis et apporter toute précision qui peut vous sembler nécessaire sur le lieu… Précisez toute douleur, choc voire blessure qui pourraient être constatés. C’est important car si l’accident a finalement des séquelles, il vous sera plus facile d’établir un lien avec l’accident auprès de l’assureur et vous faire dédommager.

LES DEGATS MATERIELS
De même dans le cas des dégats au véhicule, faites attention à vos réponses. Repèrez les éventuels témoins et essayer de recueillir leurs coordonnées. En cas de litige, ils peuvent servir à valider votre version des faits, l’assureur leur adressant généralement un questionnaire lié à votre sinistre. Si quelque chose ne vous semble pas normal sur votre véhicule – et généralement dans le cadre d’un quelconque doute, pensez à mentionner « sous réserve de vérification », les éventuels problèmes constatés. Idéalement, si vous êtes équipé d’un appareil photo – les téléphones portables proposent de plus en plus souvent cette fonction – faites des photos du sinistre. Soyez très précis et notez tous les dégâts afin d’éviter tous litiges avec l’expert et pour obtenir un remboursement complet. N’oubliez jamais de bien cocher les cases dans la rubrique circonstances. Les cases numérotées de 1 à 17 sont en effet celles que les assureurs utilisent pour déterminer les responsabilités. D’où l’importance de la rubrique. Ne cochez que les rubriques se reportant à votre situation. Souvent un des conducteurs n’a rien à cocher vu qu’il n’est pas du tout en tort.

En ce qui concerne le croquis, indiquez tout ce qui a pu jouer un rôle quelconque lors de l’accident. Tout doit être pris en compte: obstacles, piétons, véhicules même en stationnement. Et localisez les véhicules par rapport au centre de la chaussée… Cette axe est représenté sur le dessin par une ligne en pointillés.
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VÉRIFIER L’IDENTITÉ DE VOTRE INTERLOCUTEUR
Pensez à vérifier le permis de conduire de l’autre conducteur ainsi que son assurance. Il vous sera plus facile de vérifier le nom et l’adresse complète de l’assureur. Regardez aussi que le numéro de contrat figurant sur l’attestation est bien celui reporté sur le constat. La recrudescence de conducteurs sans assurance ou permis est hélas une triste réalité. Si tel est le cas, n’hésitez pas à solliciter la présence des forces de l’ordre pour faire un constat en bonne et dûe forme. Dans tous les cas, vous éviterez ainsi une longue procédure liée à des informations – volontairement ou pas – erronées. Vérifiez également les numéros d’immatriculation du véhicule et assurez vous qu’il correspond bien aux certificats qui vous sont présentés.

Enfin, il vous est possible d’indiquer toutes les observations supplémentaires que vous n’avez pu décrire dans le constat. Notamment si vous n’êtes pas d’accord sur la rédaction du constat avec l’autre partie, si l’interlocuteur a coché une case qui ne correspond pas à la situation par exemple. Il est indispensable de ne signer le constat que lorsqu’il a été totalement rempli.